L’utilisation des technologies est à la fois porteuse d’opportunités et de risques. Actuellement, les sources d’insécurités sont notamment liées à l’interconnexion des millions d’appareils formant l’Internet des objets. Cette interconnexion peut apparaître comme une bombe à retardement qui risque de faire vaciller la confiance des utilisateurs (organisations et consommateurs) et d’affecter l’économie moderne et les institutions démocratiques. Si nous voulons éviter le pire, nous devons donc adopter une approche durable de la cybersécurité.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont au cœur de toutes les transactions de la vie moderne, qu’il s’agisse de la distribution d’électricité et d’eau, des opérations bancaires, des achats, de la fabrication ou de la correspondance. Elles soutiennent de plus en plus, sinon complètement, les actions traditionnelles de durabilité telles qu’identifiées par les 10 principes du Pacte mondial des Nations unies et les 17 objectifs de développement durable. L’ONU reconnaît en effet aux TIC un rôle catalyseur, un moyen de « réaliser l’innovation, les opportunités commerciales et le développement, le commerce des biens et services environnementaux, la finance et l’investissement, et les capacités institutionnelles ».

Cependant, le potentiel de la technologie reste souvent entravé par des facteurs externes dans son utilisation. L’Internet n’a pas été construit dans un souci de sécurité ; de ce fait, une grande partie des flux de données au niveau mondial sont échangés sur des réseaux publics vulnérables aux attaques.

 

Source : https://theconversation.com/amp/la-cybersecurite-doit-aussi-se-penser-durable-190005